L'EXPÉRIENCE INITIATIQUE 2e Partie Physique Quantique

  • il y a 11 ans
Phosphènes et Arts martial

Le principe fondamental du travail avec les phosphènes dans les arts martiaux est simple : il faut faire un phosphène, puis imprimer un rythme régulier au corps (kata), ajouter un rythme sonore (kiaï), donner un rythme à la pensée (visualisation, répétition), ou entretenir un rythme respiratoire particulier (kata respiratoire). Au fil de la pratique, tous ces rythmes se synchronisent, ce qui éveille des capacités très élevées, de façon progressive et pourtant assez rapide. Pour nous Occidentaux, la notion d’arts martiaux désigne essentiellement les formes de combat asiatiques, même si elle englobe parfois des activités satellites de la pratique martiale proprement dite : diverses techniques de méditation, de massages, de relaxation, plus ou moins "traditionnelles".
Puis, sont venus s’insérer dans la pratique martiale tout un langage, une terminologie, une rhétorique philosophique que l’on prête aux maîtres d’armes : amalgames modernes de concepts chinois, japonais, hindous, tibétains…

Il y a une grande différence entre ce que les premiers experts japonais arrivés en Occident faisaient pratiquer à leurs élèves et la pratique d’aujourd’hui. Si l’exotisme des arts martiaux était attirant, la pratique était trop dure, trop aride et se faisait sans explication d’aucune sorte, uniquement par l’exemple, ce qui en a rebuté plus d’un. Les experts furent obligés d’adoucir la pratique, de l’adapter à l’état d’esprit occidental et par conséquent, de vider leur art de sa substance. Pourquoi ? Précisément parce qu’il s’agissait de disciplines martiales, c’est-à-dire guerrières et qu’il s’agissait de vie ou de mort.

Dans le contexte de la société asiatique d’antan, celui qui y était parvenu était sans conteste un artiste au sens le plus élevé du terme car il avait dépassé toutes les contraintes physiques et psychologiques. Il avait atteint un état de conscience. Au delà de tous les aspects techniques, c’est cet état que tous recherchaient, souvent au long de toute une vie et c’est cet état qui faisait la différence. Or, s’il a été si simple et si naturel de faire un amalgame entre les conceptions asiatiques et hindoues, c’est parce qu’il existe effectivement un trait commun entre ces cultures. Il n’est pas évident de le découvrir parce que la plupart des concepts asiatiques et hindous n’ont pas d’équivalent dans nos langues. Des termes comme ki, chakras, Kundalini n’évoquent rien pour beaucoup de nos contemporains.

Beaucoup d'imagination, peu de véritable vécu énergétique corporel intense.
Même si vous les rencontrez de plus en plus dans des livres, qui peut se vanter d’avoir “ éveillé ses chakras ” et qui peut dire à quoi cela correspond ? En général, on s’aperçoit que ceux qui prétendent y parvenir font essentiellement un travail d’imagination. Ils confondent perception et imagination. Ils errent dans un mirage mental, très loin de la conception précise qu'en avaient les maîtres …

http://www.phosphenisme.com/

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