ATTENTATS DE 1995: ALGER COMMANDITAIRE?

  • il y a 11 ans
En juillet 1995, dans un contexte ou Alain Juppé, qui vient d'être nommé premier ministre, envisage pour la première fois que Paris prenne ses distances à l'égard de la "sale guerre" des généraux "éradicateurs" algériens, l'opinion française est prise en otage par une terrible campagne d'attentats. Des bombes explosent dans le RER St Michel, à Paris, puis, dans le reste de l'hexagone (10 morts, 200 blessés). Officiellement, les mystérieux terroristes agissent pour le compte du "Groupe Islamique Armé" (GIA), un mouvement terroriste algérien réputé dirigé par Djamel Zitouni. Ils entendraient "punir la France" de son "soutien au régime d'Alger". Du coup, les partisans du "dialogue avec les islamistes" sont discrédités. Mais selon plusieurs anciens agents des services algériens, Zitouni avait en fait été "retourné" par leur hiérarchie. Après avoir facilité son arrivée à la tête du GIA, en octobre 1994, les généraux Toufik Mediene et Smain Lamari l'auraient instrumentalisé pour terroriser les algériens, discréditer les islamistes, et forcer la France à les soutenir. Témoignages du juge Alain Marsaud, de l'ancien directeur de la DST Remy Pautrat, du policier des RG Jean Lebeschu, du socialiste Alain Chenal, des journalistes Camille Tawil et Dominique Gerbaud, du général Khaled Nezzar, du capitaine Ahmed Chouchane, du capitaine Hocine Ouguenoune, du colonel Mohamed Samraoui, du diplomate Mohamed Larbi Zitout, de Abbas Arroua,... (Reportage de Jean Baptiste Rivoire et Romain Icard diffusé par Canal plus le 4 novembre 2002).

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