Bruno Le Roux : "[Jean-François Copé] Qu’il arrête de nous donner des leçons"
  • il y a 11 ans
L'invité politique
Le 31 mai 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique,
Bruno Le Roux, Président du groupe Socialiste à l’Assemblée nationale
Invité de Perrine Tarneaud et Guillaume Durand

Extraits

A propos de Jean-François Copé jugeant François Hollande « responsable et coupable » concernant l’évolution du chômage :
« Qu’il arrête de nous donner des leçons (…). Nous payons encore aujourd’hui le fait qu’il n’y avait aucun dispositif pour essayer d’enrayer cette montée du chômage dont nous savions que la crise allait nous donner mois après mois des chiffres de plus en plus mauvais. (…) Il est irresponsable de vouloir faire croire que ce gouvernement ne fait rien alors que ce gouvernement en un an a mis en place plus de dispositifs qu’il n’y en a eu dans les cinq années précédentes. (…) En un an, toutes les réformes qui étaient demandées allant des jeunes les plus éloignés de l’emploi jusqu’à la sécurisation de l’emploi, tout a été fait. (…) Ce n’est pas simplement une question de formation à l’emploi, c’est une question de civisme que de se mobiliser pour mettre en œuvre les dispositifs qui ont été mis en place par le gouvernement. (…) Ce sont des dispositifs (…) qui ont été discutés avec les partenaires sociaux. (…) Je lance un appel aux chefs d’entreprise, (…) chacun aujourd’hui doit se mobiliser. (…) Nous sommes prêts à la discussion pour tous les outils complémentaires. »

A propos des recommandations de la Commission européenne :
« Je ne peux pas lui donner tort, elle a été échaudée ces dernières années. (…) La surveillance, le fait de devoir discuter avec la Commission ne me gêne pas par principe. Par contre ce n’est pas à la Commission, à partir du moment où nous avons des objectifs de venir nous dire la façon de les atteindre. (…) Nous tiendrons nos engagements. D’ailleurs, si la Commission nous a donné deux ans pour atteindre l’objectif de 3%, c’est bien parce qu’elle a confiance dans le chemin que nous avons emprunté. »

A propos des trois législatives partielles de ce week-end :
« Avant même ces partielles, nous sommes à 292 députés, c’est-à-dire au-dessus de la majorité absolue. Je préférerais que nous gagnions encore quelques élections partielles. (…) Nous avons du mal à mobiliser l’électorat qui nous a porté il y a un an, il est en attente cet électorat. »