legroupeMustang

@legroupeMustang
Durant ses années de lycée, Jean Felzine a
assidûment fréquenté le cercle des chanteurs
disparus. Et passé des journées à crooner avec Elvis,
faire des concours de rimes avec Hank Williams et
percer les secrets que cachent les lunettes noires de
Roy Orbison.

Comme deux de ses camarades de classe en pincent pour le Diddley beat, un groupe est né. En 2007, le premier EP autoproduit de Mustang
(Jean Felzine, chant, guitare, piano, Johan Gentile,
basse, Rémi Faure, batterie) illustre ainsi la sidérante
familiarité de très jeunes gens – aucun d’eux n’a alors
19 ans – avec les textes sacrés et les mélodies
nacrées des pionniers du Tennessee.

Sur scène, l’effet est soufflant : dans des bars
minuscules comme à la Coopérative de Mai, les sets de Mustang font défiler le Grand Ole Opry et Max’s
Kansas City, le Golf Drouot et le CBGB, moissonnent les coeurs et font taire les moqueurs.
Cette rencontre d’un jeune Elvis, frais émoulu des studios Sun, et du rock urbain le plus malsain ne
pouvait passer inaperçue : repéré par la presse spécialisée (Les Inrockuptibles, Magic et Rock & Folk) comme par
le comité de sélection du Printemps de Bouges, Mustang caracole aujourd’hui sur tous les fronts.

Très attendu, son premier album promet d’être un explosif concentré de rage adolescente (Je m’emmerde fait, à quarante ans de distance, écho à l’ennui terminal du 1969 des Stooges), de fantasmes chevauchés à cru
(En arrière, en avant donne à l’onanisme ses lettres de noblesse – et d’ivresse) de protest songs à double
ironie et de fiel lettré. Mais aussi de ballades d’une élégance confondante, de guitares bleu Malibu et de roucoulades composées sur une descente de
lit en peau de tigre.